Femme et entrepreneuriat : chiffres clés 2024
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, France Active et la Fédération bancaire française interrogent les Français au sujet de la création d’entreprise via un sondage Opinionway. Un baromètre qui permettra de mettre en avant les évolutions de perception qu’ils ont au sujet de l’entrepreneuriat entre 2020 et 2024.
Même si le salariat, en cette période incertaine, redevient une valeur refuge (+15 points entre 2020 et 2024), 45% des personnes interrogées ont envie de créer leur entreprise, avec une proportion qui grimpe à 48% chez les femmes, contre 40% pour les hommes. Parmi celles qui sont prêtes à se lancer, l’opportunité de gagner plus d’argent, arrive en tête des motivations chez les femmes (54 % vs 49% des hommes). La création d’entreprise est perçue comme une opportunité de sortir d’une situation professionnelle précaire (32%).
L’envie de concrétiser une idée personnelle qui leur tient à cœur arrive en 2ème position (49% des femmes, vs 59% des hommes), suivi par l’envie de donner plus de sens à leur vie professionnelle (45%).
Plus de 2 français sur 3 estiment qu’il n’est ni plus facile ni plus difficile et même parfois plus facile pour une femme que pour un homme d’obtenir un prêt bancaire afin de créer son entreprise.
Depuis son lancement en 2021, l’association ‘’Les Valoristes’’ incarne une initiative axée sur l’économie circulaire et l’insertion. Fondée par Ngoc-Lan Loi, l’association poursuit deux missions majeures : l’inclusion de personnes éloignées de l’emploi et la transition écologique en favorisant des pratiques d’économie circulaire.
Aujourd’hui les Valoristes, ce sont : des ateliers de sensibilisation à l’économie circulaire mais aussi de la collecte, du tri et de la réparation d’objets variés dans le but de réaliser du mobilier ou des accessoires upcyclés. Ces activités permettent à des personnes éloignées de l’emploi de reprendre confiance en elles et d’acquérir un bagage professionnel pour postuler ensuite dans les secteurs de l’artisanat, du bâtiment ou de la logistique.
Comme à la maison, un restaurant récemment repris par Lydia Léonard Sinan qui lui permet d’allier sa passion pour le contact humain et son engagement envers l’inclusion des personnes en situation de handicap. Après 18 ans de carrière dans le secteur médico-social et différentes évolutions de postes, elle avait progressivement perdu le lien humain qui l’animait à ses débuts. C’est pour retrouver ce lien qu’elle s’est lancé dans l’aventure de la reprise d’un restaurant adapté après avoir effectué des stages dans la restauration.
Aujourd’hui elle anime une équipe de 3 salariés dont 2 en situation de handicap et propose 45 repas par jour dans ce restaurant au cœur de Vitré en Bretagne.